Lorsque Hozier est apparu sur le morceau dance de Meduza « Tell It To My Heart », ce fut un choc pour les fans de l’auteur-compositeur-interprète irlandais, qui le connaissent pour ses chansons indie-folk introspectives. L’ouverture en deux parties de son troisième album « Unreal Unearth » démontre une fois de plus la polyvalence de Hozier. Le sombre ‘De Selby (Part 1)’ commence l’album avec un picking acoustique dépouillé et des voix de fausset avant de passer à l’électro-pop funk sur l’étonnamment amusant ‘De Selby (Part 2)’, formant une construction passionnante. -libérer. Le son de Hozier a toujours englobé un spectre de genres, mais juste au cas où il y aurait le moindre doute : il a de la portée.
Cela fait une décennie qu’Andrew Hozier-Byrne (mieux connu sous le nom de Hozier) a atterri sur les radars des auditeurs avec le morceau viral, désormais certifié diamant, « Take Me to Church » et depuis lors, il a accumulé une base de fans dévoués en ligne. Quatre ans après la sortie de son dernier album, « Wasteland, Baby ! », Hozier est de retour avec « Unreal Unearth », une odyssée ambitieuse de seize titres inspirée du roman de Dante. Enfer et structuré autour des neuf cercles de l’enfer.
« Unreal Unearth » traverse une variété de styles allant des ballades au piano plus douces comme « Butchered Tongue » à la folk-pop rythmée « Anything But » et au rock à la guitare floue « Francesca ». Malgré leur relative nouveauté dans le monde de Hozier, les synthés ajoutent une énergie palpitante bienvenue sous le rock indie « Damage Gets Done », qui met en vedette l’auteur-compositeur-interprète Brandi Carlile.
Hozier navigue non seulement dans différents genres sur « Unreal Unearth », mais choisit entre des moments de rareté, comme le minimaliste « To Someone From A Warm Climate (Uiscefhuarithe) », tout en laissant de la place à de vastes morceaux. « Son of Nyx », un intermède tentaculaire de trois minutes, marque le passage de chansons énergiques à un territoire sombre sur « Unreal Unearth ». Cela ressemble à une musique de film, avec des cordes gonflées et des voix déformées envoûtantes. « First Light », une épopée envolée qui superpose un chœur inquiétant de voix avec un jeu de guitare rapide et des cordes dramatiques sous une mélodie plus lente, est un autre point culminant de l’album spacieux, servant de morceau de clôture impressionnant.
Les capacités vocales de Hozier sont pleinement exposées dans « Unreal Unearth », mais tout comme les instrumentaux de l’album, c’est sa compréhension du moment où il faut donner des performances plus discrètes, comme sur le doux « I, Carrion (Icarian) » ou y aller à fond, comme sur la fin du épuré ‘Unknown/Nth’, qui fait triompher les chansons.
Il livre également sa poétisme lyrique caractéristique tout au long de l’album. Les paroles de « First Time », « Souffrant infiniment mais combattant/Comme toute la création/L’absence d’elle-même », sont sapés avec un désinvolte « de toute façon» juste après, un avant-goût de l’humour complexe de l’auteur-compositeur. Ailleurs, il fait preuve d’une franchise mordante lorsqu’il regarde le monde vers l’extérieur, devenant ainsi celui que Hozier-Byrne décrit comme le «narrateur peu fiable» sur « Eat Your Young » accrocheur et plein d’accroche, comme il le déclare, « C’est plus rapide et plus facile de manger ses petits. »
« Unreal Unearth » est le produit d’aller là où la chanson vous mène : qu’il s’agisse du paysage rempli de synthés de « De Selby (Part 2) », des différentes parties du monde mentionnées sur « Butchered Tongue », ou même de l’enfer. Quant à la suite, il est clair que peu importe où il va, Hozier rend le voyage intéressant.
Détails
- Date de sortie: 18 août
- Maison de disque: Registres de l’île