chansons sublimes du prochain grand groupe de guitare irlandais

Le problème lorsque l’on regarde une surface polie est que votre reflet sera toujours une tache dans son éclat. Sur « Madra », NewDad découvre des germes de doute, d’incertitude et de frustration qui les regardent sous un extérieur shoegaze-pop par ailleurs serein.

Il y a un moment où quelques chansons du premier album du quatuor London-via-Galway se rencontrent lorsque leur passé et leur présent se rencontrent, avec les émotions bouillonnantes de la jeunesse adulte contenues dans les paroles de Julie Dawson traversant le son scintillant et propulsif que le groupe a transformé en un son protecteur. cocoon depuis la sortie de leurs premiers EP prometteurs, même s’ils sont à moitié formés. «Je ne sais pas où je vais, je ne sais pas où je vais» Dawson répète sur « Where I Go », son sentiment de dislocation grandissant à chaque syllabe supplémentaire.

Mais alors que ses paroles décrivent quelqu’un à la recherche d’un point d’ancrage, les circonstances de NewDad sont tout à fait plus concrètes. Avec le soutien de grands labels et suffisamment de battage médiatique de leur côté pour alimenter la ligne d’amplificateurs de Kevin Shields, ils sont parfaitement placés dans le sillage du moment shoegaze apprécié par des groupes OG réunis tels que Slowdive et Ride, ainsi que par des groupes de nouvelle génération plus chevronnés dans Rien ou esprit de la ruche.

Ce poids d’attente repose facilement sur les larges épaules des meilleurs morceaux du LP, qui sont tous des singles potentiels caractérisés par une vive appréciation de la mélodie qui continue d’échapper à de nombreux pairs de NewDad. « Where I Go » ouvre une série meurtrière au cœur de « Madra » où le groupe – complété par le guitariste Sean O’Dowd, la bassiste Cara Joshi et la batteuse Fiachra Parslow – établit successivement de nouvelles références.

« In My Head » et « Dream Of Me » sont des joyaux de dream-pop avec de jolis trucs de guitare ringard de chaque côté du mix, tandis que « Let Go » est une bête imposante et riffy. Le crochet central derrière « Change My Mind », quant à lui, est un véritable flex, prenant une sensation immédiatement classique alors que la voix de Dawson se tord dans les airs.

Ses quelques moments prosaïques – y compris la paire d’ouverture étrangement séquencée de « Angel » et « Sickly Sweet » – sont pour le moins élégants et livrés avec une touche musclée alors que la basse de Joshi fait le gros du travail. De même, bien que NewDad ne soit peut-être pas aussi structurellement inventif que le Hotline TNT endetté de power-pop ou aussi lourd que le Fleshwater à tendance nu-gaze, ils sont peut-être plus rationalisés et ensemble, ce qui compte pour beaucoup.

« Madra » est le son d’un groupe qui a réfléchi à son origine et l’a utilisé pour déterminer où il allait. Ils vous verront probablement au sommet.

Détails

  • Date de sortie: 26 janvier
  • Maison de disque: atlantique