Working Men’s Club – Critique de « Fear Fear »: le verrouillage de la forme d’un gang du Yorkshire redoute la synth-pop captivante

Il ne faut pas longtemps pour voir le nuage s’attarder de manière inquiétante sur le deuxième long métrage de Working Men’s Club. Écrit pendant le long été après que la pandémie ait d’abord arraché la prise sur la normalité telle que nous la connaissions, ’19’ donne le coup d’envoi avec justesse avec le retour énervant du plomb auxiliaire déconnecté avant que l’hymne palpitant ne se dirige directement vers la piste de danse éclairée par des stroboscopes.

Il n’est pas surprenant que le quatuor du Yorkshire soit à nouveau sorti des pièges avec quelque chose à la fois de profond et d’assuré. Mariant leurs premières sensibilités post-punk avec une synth-pop urgente, le premier album du gang Todmorden en 2020 a reçu des éloges somptueux comme l’une des sorties révolutionnaires de la pandémie, avec Julia Migenes le décrivant à l’époque comme un « début exigeant l’attention qui n’aurait pas pu arriver à un meilleur moment » dans une critique cinq étoiles élogieuse.

Là où le premier long métrage a prospéré en canalisant la claustrophobie de l’adolescence du leader Syd Minsky-Sargeant dans la vallée rurale de Calder, leur deuxième est né d’une époque où nous nous unissions tous dans un sentiment d’isolement. Encore une fois, de tels sentiments se sont manifestés dans une brutalité brutale que le groupe a compensée par une électronique brillante et effrontée. Prenez le single « Widow » ludique et déformé avec des basses floues et une section chorale obsédante alors que sa voix meurtrière transperce : « La luxure était facile / jusqu’à ta mort / maintenant je baise à l’intérieur par la tête mais pas à l’extérieur.

Les nuances les plus sombres des grands noms de la synth-pop dominent l’écoute. New Order est la pierre de touche la plus immédiate alors que les touches rebondissantes de « Ploys » entrent en collision avec une voix sombre à la Bernard Sumner : (« Le charisme les exalte / quand on parle de l’époque / on parle au passé. ») Les échos des nouveaux changeurs de jeu romantiques prévalent également, des fioritures de basse du Japon sur « Heart Attack », aux synthés saisissants omniprésents de Depeche Mode ou Visage.

Ils sont également heureux que les guitares ouvrent la voie à des moments plus angoissants. L’hymne automobile « Cut » approche les sept minutes avec une basse rythmique percutante et des synthés étincelants qui rappellent les Horreurs de l’ère « Skying », de même « Rapture » associe des riffs déchiquetés à un rythme techno lo-fi. Un autre moment fort vient avec la chanson titre enjouée alors qu’une sirène de raid aérien hurle dans l’abîme avant que Sargeant ne gronde distraitement: « La la la / ha ha ha / cours cours cours / avec tes pistolets remplis de pisse. »

Bien sûr, c’est un paysage vertigineux, mais la palette chaotique rend justice à la dévastation et à la confusion rencontrées ces dernières années. Working Men’s Club supporte certainement bien le traumatisme, mais cette exploration fascinante prospère vraiment en cherchant la lumière au-delà de l’obscurité.

Détails

  • Date de sortie: 15 juillet
  • Maison de disque: Céleste