un retour audacieux à leurs racines rock

Plus tôt cette année, Demi Lovato a publié un photo sur Instagram sous-titré : « Un enterrement pour ma musique pop ». Flanqué de leur équipe toute vêtue de noir, Lovato est vu lever les deux doigts du milieu, regardant avec défi la caméra. Cette image s’est révélée plus tard être un fil d’Ariane pour leur huitième album studio « Holy Fvck », qui voit la star échanger des ballades pop épiques et des smashs d’été contre des solos de guitare, des riffs féroces et des voix rugissantes.

Ce n’est en aucun cas une palette sonore entièrement nouvelle pour Lovato : leur premier album « Don’t Forget » – sorti en 2008 alors que la star était encore un incontournable de Disney Channel, et largement co-écrit par les Jonas Brothers – était une ruée vers le sucre. disque pop-rock. « Holy Fvck » monte encore d’un cran, approfondissant ses racines plus rock et fusionnant ces sons avec des paroles franches qui détaillent les propres expériences de l’artiste.

Par exemple, l’ouverture de l’album « Freak », une équipe grondante avec le perturbateur pop-punk Yungblud, voit Lovato bafouer l’obsession du public pour la culture des célébrités (« Obtenez vos billets pour le freak show, bébé / Approchez-vous pour regarder le monstre devenir fou »). Pendant ce temps, le « Celebrity Skin » évoquant « Skin of My Teeth » aborde honnêtement la dépendance, le morceau s’ouvrant sur le couplet puissant : « Demi quitte à nouveau la cure de désintoxication / Quand est-ce que cette merde va se terminer ». Plus tard, Lovato révèle courageusement : « Putain, je veux juste être libre / Mais je ne peux pas parce que c’est une putain de maladie ».

Tout au long de l’album, Lovato joue avec les sons les plus lourds : « Substance » et l’impertinente « City of Angels » sont des moments pop-punk galopants, « Eat Me » un smasher à la Bring Me The Horizon. « Heaven », quant à lui, répond à la question : « que se passerait-il si Queens of the Stone Age collaborait avec Billie Eilish ? »

C’est dans ces moments à indice d’octane élevé que ‘Holy Fvck’ monte en flèche, mais des morceaux plus lents et sucrés tels que ‘Happy Ending’, ‘4 Ever 4 Me’ et ‘Wasted’ enlèvent cette verve, étoffant la piste gonflée de 16 chansons du disque. -liste. Bien sûr, la voix puissante de Lovato brille partout, dégoulinant d’émotion et démontrant une gymnastique impressionnante, mais même eux ne peuvent pas complètement lever l’influence U2 de « Come Together ». Pourtant, tout est pardonné quand vous avez un morceau comme le sensuel ‘Bones’ dans votre poche arrière. Avec ses riffs lancinants de Royal Blood et le refrain ronronnant de Lovato qui commence par la déclaration sans fioritures « Laisse-moi sauter tes os »c’est un appel d’accouplement induisant un mosh-pit.

Si ‘Holy Fvck’ est un enterrement pour la musique pop de Lovato, il marque aussi un nouveau départ, avec la renaissance d’un artiste. Alors que la musicienne explore ce monde sonore féroce et célèbre ses racines musicales, c’est le début d’une nouvelle ère audacieuse.

Détails

Date de sortie: 19 août

Maison de disque: Île