Revue ‘EBM’: les bangers maussades montrent des flashs de leur meilleur

Cela fait un moment que Editors n’a pas sorti un album bourré de bangers apocalyptiques qui grattent le ciel. Au milieu des années 2000, les rockeurs sombres de Birmingham ont prolifiquement lancé des hymnes sombres (« Munich », « Blood », « An End Has A Start ») juste pour le plaisir, faisant face à des accusations ricanantes selon lesquelles ils n’étaient qu’un autre rip de Joy Division. à l’arrêt. Même le changement de synth-noir qui divise en 2009 – « In This Light And On This Evening » – a eu ses moments majestueux.

Au cours des 13 années qui ont suivi, alors que le groupe échangeait son plan post-punk pour l’électro-rock industriel et introduisait de nouvelles recrues (Justin Lockey et Elliott Williams), ils n’ont jamais vraiment retrouvé les sommets qui dominaient le début de leur carrière. . Mais sur le septième album ‘EBM’, avec le collaborateur Blanck Mass (Benjamin John Power) maintenant à bord en tant que membre à temps plein, les éditeurs ont réussi à rétablir l’équilibre. L’ouverture entraînante « Heart Attack » aurait facilement pu figurer sur l’un de leurs trois premiers albums, telle est l’immédiateté palpitante du morceau lorsque Tom Smith crie douloureusement : « Personne ne t’aimera plus que moi / Je peux te le promettre / Et quand ton amour se brise, je suis en toi / Comme une crise cardiaque.

L’hymne industriel brûlant « Karma Climb », avec sa ligne de basse New Order, accélère la procédure alors que le baryton du leader rebondit sur des guitares maussades et des pads de batterie percutants. Ensuite, il y a le ‘Kiss’ ronronnant de synthé, une ballade qui s’ouvre avec brio avant de perdre son chemin de manière frustrante dans la seconde moitié. C’est dommage que le groupe n’ait pas opté pour la version single, car son immédiateté percutante atterrit plus fort que le mastodonte de 8 minutes de l’album.

Contrairement à leurs premiers disques, sur ‘EBM’, les éditeurs chevauchent des succès déchirants avec leurs numéros de rock viscéraux désormais plus familiers. ‘Strawberry Lemonade’, par exemple, est aussi énervant que piétinant avec ses bips stridents et ses battements de tambour. Ailleurs, le matraquant ‘Picturesque’ se présente comme une attaque frénétique des sens et ‘Strange Intimacy’ est une tête qui tourne plus près qui laisse un goût amer dans la bouche. «EBM», alors, ramène le groupe chevronné à ce qu’il fait de mieux, tout en faisant avancer les choses.

Détails

  • Date de sortie: 23 septembre
  • Maison de disque: Rejoue-le Sam