Pendant la majeure partie de sa carrière, Rosé a été une étude en polonais : un quart de BLACKPINK, un phénomène pop défini par son énergie audacieuse, ses visuels brillants et sa confiance sans vergogne. Mais sur « Rosie », le premier album de la chanteuse, Rosé enlève les couches de l'éclat de la K-pop pour révéler une version plus calme et plus vulnérable d'elle-même.
L'album marque une rupture avec le monde méticuleusement conçu dans lequel elle habite depuis plus d'une décennie, offrant un aperçu de son identité – non pas en tant que superstar mondiale Rosé, mais en tant que Rosie, la chérie de votre ville, une jeune d'une vingtaine d'années dont le cœur est brisé par les garçons. aussi.
Cette transformation commence avec l'ouverture de l'album, « Number One Girl », une ballade au piano née de nuits blanches passées à défiler à travers les commentaires des réseaux sociaux. La chanson capture ses insécurités avec des détails saisissants : le désir de se sentir spéciale, la pression de répondre aux attentes des fans et la douleur de se demander si elle est vraiment à la hauteur. C'est une introduction frappante à un album qui troque en grande partie la grandeur de la K-pop contre une écriture de chansons intime et une franchise émotionnelle.
À la base, « Rosie » est un album de rupture. Le chagrin, la perte, la colère et le désir mijotent dans ses 12 titres, capturant le spectre émotionnel et désordonné de l'amour dans la vingtaine. Bien que ces thèmes soient un terrain privilégié pour les artistes pop diaristiques comme Taylor Swift, Olivia Rodrigo et Gracie Abrams – des femmes qui tournent leur plume vers l’intérieur – pour Rosé, ce niveau de vulnérabilité semble être un nouveau terrain.
En tant que membre de BLACKPINK, Rosé a longtemps incarné une image de force inébranlable, un personnage soigneusement sélectionné qui laissait peu de place à la fragilité. Mais dans « Rosie », elle se débarrasse de cette armure, exposant ses défauts avec une franchise désarmante.
Prenez « Toxic Till The End », par exemple : le morceau pop capture la turbulence d'une relation toxique récurrente et récurrente inspirée de ses propres expériences. Ici, Rosé se positionne franchement non seulement comme une victime mais comme une participante consentante au cycle de la frustration. Dans le vent de « 3 heures du matin », elle admet avec espièglerie : «Je viens de voir un drapeau rouge / Je vais faire comme si je n'avais pas vu ça.» C'est dans des moments comme ceux-ci, où la conscience de soi rencontre l'humour, que Rosé brille vraiment en tant qu'auteur-compositeur. Elle ne réfléchit pas seulement à son chagrin ; elle est confrontée à son rôle dans le dysfonctionnement.
L'un des aspects les plus remarquables de « Rosie » est la façon dont Rosé manie sa voix, dansant entre les contrastes. Son ton élancé, qui a toujours ancré les divers éléments de BLACKPINK, découvre désormais de nouvelles profondeurs et polyvalence. Sur « Drinks Or Coffee », elle adopte un ton coquette qui semble aussi léger que les rythmes inspirés des Afrobeats qui sous-tendent le morceau remarquable. L'énergie percutante de « APT. », le succès de l'album avec Bruno Mars, permet à sa voix de transparaître avec une attitude pop-punk enjouée. Ensuite, il y a « Gameboy », baigné dans la chaleur du R&B du début des années 2000, et la jolie ballade au piano « Stay A Little Longer », où sa voix est la plus résonnante, capturant à la fois la puissance et une tristesse douloureuse.
Si vous vous attendez à des ébats plus amusants comme « APT », ce n'est pas « Rosie ». Au lieu de cela, c'est un album imprégné de ballades et de pop de fille triste, chaque morceau étant un doux dévoilement de son monde intérieur. Et pourtant, venant de Rosé – une artiste qui a longtemps dû garder sa vie personnelle secrète – cette approche dépouillée semble tout simplement audacieuse.
En fait, « Rosie » s’ouvre peut-être sur le moment le plus inattendu de tout l’album : «Dis-moi que je suis spécial», chante-t-elle dans les premières lignes de « Number One Girl ». C’est un appel désespéré de l’une des plus grandes pop stars du monde, et pourtant, c’est une demande tellement humaine. Pour une artiste qui a toujours été tenue à distance du public, « Rosie » offre une invitation rare et intime à comprendre Rosé comme plus qu'une simple star – à voir Rosie, la femme, en quête de validation, d'amour et de sens.
Ce faisant, les débuts de Rosé deviennent une déclaration de soi discrète mais puissante, marquant le début d'un nouveau chapitre rafraîchissant, honnête et authentiquement le sien.
Détails
- Date de sortie : 6 décembre 2024
- Maison de disques : atlantique