Katy J Pearson est motivée par la compulsion de se débarrasser de l’étiquette « musique country ». Avec ses débuts en 2020 « Return », la chanteuse a éclaté avec des vidéoclips de danse en ligne, des chœurs de cuivres animés et des voix intemporelles (qui ont également établi des comparaisons avec Stevie Nicks et Kate Bush). Mais elle ne voulait pas être prévisible. Donc, pour son suivi, Pearson a enrôlé l’extraordinaire producteur indépendant Dan Carey. « Il pouvait voir qu’il y avait une partie de moi qui voulait se diversifier », a expliqué Pearson. « Je ne savais tout simplement pas où et jusqu’où aller, mais c’était exactement le genre de progression que je recherchais. »
Le mélange d’influences folk, country et rock de Pearson a fait de « Return » un doux élixir pour l’obscurité du verrouillage en 2020. Depuis lors, elle a joué avec son son, fournissant des voix sur l’album « Hop Up » d’Orlando Weeks, jouant avec Yard Act à End Of The Road et exploration du folk traditionnel avec le projet du collectif Broadside Hacks « Songs Without Authors ».
Tout au long de « Sound Of The Morning », Pearson réduit les arrangements bruyants et les guitares joyeusement pincées de sa précédente version. Au lieu de cela, elle apporte un sens du réalisme à la fantaisie teintée de rose. Prenez ‘Alligator’, par exemple. La chanson a de la frustration qui se répercute sur la batterie, la ligne de basse et le chant alors qu’elle exprime ses griefs : ‘J’ai ma robe / Pris dans la porte du tube / J’ai mis du vomi sur le sol / Ça pourrait être mieux ?’
Il y a encore des traces de son travail antérieur éparpillées partout: voyez le premier single « Talk Over Town » ou le « Howl » aux couleurs vives et cuivrées (ce dernier avec Weeks au chant invité). Mais c’est dans ses parties les plus granuleuses que cet album excelle vraiment. Le morceau qui se démarque, « Confession », est inspiré d’une conversation sur #MeToo : c’est un hochet anxieux d’une chanson, avec le synthétiseur imitant une oppression claustrophobe dans la poitrine. La colère saigne à travers les paroles alors que Person répète : ‘J’ai essayé de vous dire quelque chose / Réagissez, réagissez, réagissez, réagissez, réagissez / Mais vous ne vouliez pas écouter‘.
Cet album montre que Pearson n’hésite pas à aborder des thèmes plus sombres. Au lieu de cela, elle guide l’auditeur à travers de nouveaux terrains sonores et dans la lumière. Le morceau de clôture, ‘Willow’s Song’, une reprise du morceau de Paul Giovanni paru dans L’homme d’osier, est une conclusion appropriée. C’est intemporel et familier, mais elle le peint avec des influences krautrock pour créer quelque chose de frais. Pendant qu’elle chante, ‘Heigh ho / Qui est là? / Personne d’autre que moi ma chérie,’ sur des cors triomphants, cela laisse entendre que l’histoire de Katy J Pearson est loin d’être terminée, et son exploration va se poursuivre.
Date de sortie
Date de sortie: 8 juillet
Maison de disque: Enregistrements célestes