Burna Boy – Critique de ‘Love, Damini’ : une exploration éclectique et émotionnelle de l’afro-pop

Burna Boy a toujours un moment. À partir de 2018, ‘Ye’ est l’un des plus grands afrobeats remplissant les sols de l’histoire moderne jusqu’à son dernier single « Last Last » étant l’un des premiers candidats pour le titre de l’été, il fascine les foules depuis près d’une demi-décennie maintenant.

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Son quatrième album, 2019 « Géant Africain »était une brillante vitrine de la polyvalence de Burna Boy, mais le suivi modéré « Deux fois plus grand » n’avait pas le piquant de son prédécesseur, avec des sons afrobeats commerciaux qui ne récompensaient pas toujours les écoutes répétées. Son sixième album raconte une histoire similaire, même s’il brille encore parfois.

‘Love, Damini’ propose des morceaux monstrueux dont ‘Last Last’ susmentionné; la Toni Braxton-sampling belter est un plaisir sans fin sur la piste de danse. Il y a aussi des morceaux sympas pour pousser un peu plus loin le goût du créateur de musique nigérian. J Hus est le gars pour faire ça sur ‘Cloak & Daggers’, car le UK-centric et crasse-duo influencé nous donnent un spectacle de leur bravade. Hus est particulièrement choyé avec ses paroles : « 24 heures, pas assez pour gangsta / Pas de sommeil, maintenant mes yeux ressemblent à un panda ».

Burna Boy fait également jouer ses muscles émotionnels avec son ami et superstar de l’écriture de chansons Ed Sheeran sur « Pour ma main ». Au-dessus de notes flottantes, douces et guidées par la guitare, les deux font vibrer leur histoire d’amour inébranlable. C’est la deuxième fois que le duo collabore (la première étant ‘Own It’, qui est apparu sur Tempête‘s acclamé ‘Heavy Is The Head’), et ils dégagent une brillante synergie tout au long du morceau.

Il y a cependant quelques ratés sur l’album : le populaire single « Kilometer » est une interprétation ringarde du son traditionnel d’Afrobeats avec un crochet accrocheur, et le langoureux « Jagele » est un peu Burna-Boy-par-numéros. Le musicien s’épanche a capella sur la dernière chanson-titre, mais c’est une fin un peu amère pour son sixième album, alors qu’il prêche sur ses luttes : «Il y a des choses que je dis à peine / Comment vas-tu, maman, comment va ta journée ?”.

« Love, Damini » avait le potentiel d’être le plus gros disque de Burna à ce jour, plein de cœur et de passion rythmique. Mais c’est frustrant : trop souvent, les airs sont répétitifs et, à part les faits saillants susmentionnés, ne montrent pas beaucoup de progression. On a le sentiment que Burna Boy – un génie qui aime faire la fête et qui suscite des émotions – pourrait faire plus pour faire quelque chose de séminal. Nous attendons à nouveau cette magie.

Détails

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Date de sortie: 8 juillet

Maison de disque: Records de l’Atlantique

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